Ermite à Barjon, près de Grancey, en Bourgogne, Frodulf, dit Frou, se lie d'amitié avec Merri lorsque celui-ci quitte l'abbaye Saint-Martin d'Autun pour suivre sa véritable vocation, au 6e s. Vagabonds de Dieu, ils vont ensemble à l'aventure, guérissant les malades sur leur passage et ouvrant parfois les portes des prisons par la seule force de leur prière. Arrivés à Paris, ils se fixent près de la chapelle Saint-Pierre-des-Bois, dans le quartier insalubre de l'ancienne île Saint-Martin, le Marais, mais ne sortent de leur cabane que pour mendier et nourrir de plus pauvres qu'eux. Vers 700, Frou assiste Merri dans ses derniers moments et l'ensevelit dans leur ermitage. On ignore combien de temps il survit à son compagnon. Leurs reliques sont gardées dans l'église Saint-Merri.