Originaire de Walkenberg, Pays-Bas, Gerlac embrasse la carrière des armes mais s'abandonne vite à la vie de débauche et de brigandage de quelques amis. En 1134 il s'en va prendre part à un tournoi lorsqu'on vient lui annoncer la mort subite de sa femme. L'épreuve est insupportable. Gerlac pense perdre la raison, mais il trouve la force de crier vers Dieu et, peu à peu apprend ce qu'il doit faire. Il va à Rome et demande au pape d'entendre sa confession. Comme pénitence, Eugène III lui ordonne d'aller soigner les malades, pendant sept ans, à l'hôpital de Jérusalem, en Palestine. Cette satisfaction accomplie, Gerlac rentre dans son pays mais pour y vivre en ermite, s'abritant dans le creux d'un vieux chêne et ne sortant de sa solitude que pour aller suivre l'office à Saint-Servais de Maastricht. Mort le veille de l'Épiphanie, vers 1170, le saint ermite est enseveli dans son oratoire. Vers 1200 les moines prémontrés établissent à cet endroit, dit Houthem, un double-monastère, moines et moniales, dédié à saint Gerlac.